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«C'est un camp de concentration» : l'ancien premier ministre israélien s'oppose au projet de «ville humanitaire» au sud de Gaza
«C'est un camp de concentration» : l'ancien premier ministre israélien s'oppose au projet de «ville humanitaire» au sud de Gaza

Le Figaro

time15-07-2025

  • Politics
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«C'est un camp de concentration» : l'ancien premier ministre israélien s'oppose au projet de «ville humanitaire» au sud de Gaza

Alors que le ministre de la défense israélien, Israël Katz, propose le transfert de centaines de milliers de Palestiniens vers une zone sécurisée par son armée à Rafah, un ancien responsable s'insurge. Lundi dernier, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, suggérait la construction d'une «ville humanitaire» sur les ruines de Rafah, au sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l'Égypte. Il proposait d'y transférer quelque 600.000 Palestiniens dans un premier temps, avant que ne soient acheminés les 2 millions de Gazaouis. Une fois à l'intérieur de la zone - sécurisée par l'armée israélienne - les nouveaux habitants ne pourraient en sortir, sauf pour partir vers un autre pays. Ce déplacement de population, présenté comme un préalable au «plan d'émigration qui va arriver», suscite la plus vive hostilité de l'ancien premier ministre israélien (2006-2009), Ehud Olmert. «Si les Palestiniens venaient à être déportés dans cette "cité humanitaire", alors on pourrait dire qu'il s'agit d'une composante d'un nettoyage ethnique», s'est-il insurgé dans un entretien donné au journal britannique The Guardian . «C'est un camp de concentration, je suis désolé», a-t-il ajouté, estimant qu'un tel plan constituerait une nouvelle escalade peu souhaitable. Publicité Israël, «responsable de crimes de guerre» Également interrogé sur l'attitude du gouvernement israélien et les violences commises par les colons en Cisjordanie, l'ancien responsable de 79 ans se fait aussi très critique, accusant le régime de Netanyahou d'être en partie «responsable des crimes de guerre commis». Homme de droite, il cible avec véhémence les ministres israéliens ultranationalistes qui soutiennent les exactions et souhaitent continuer l'extension des colonies. C'est le cas du ministre des Finances, Bezalel Smotrich, qui s'est félicité à la fin du mois de mai de «l'implantation de 22 nouvelles localités en Judée-Samarie». Ehud Olmert estime que ces politiciens sont «l'ennemi de l'intérieur». En parallèle de ces débats, les pourparlers indirects qui se tiennent à Doha depuis le 6 juillet dernier entre Israël et le Hamas, par l'intermédiaire de pays médiateurs, avancent péniblement. Les négociateurs tentent de cheminer vers un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Ehud Olmert veut toujours croire dans une solution à deux États. De son côté, le président américain Donald Trump dit espérer que la question de Gaza soit «réglée» la semaine prochaine...

« Un camp de concentration » : Ehud Olmert fustige le projet de « ville humanitaire » à Gaza lancé par le gouvernement israélien
« Un camp de concentration » : Ehud Olmert fustige le projet de « ville humanitaire » à Gaza lancé par le gouvernement israélien

Le Parisien

time14-07-2025

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« Un camp de concentration » : Ehud Olmert fustige le projet de « ville humanitaire » à Gaza lancé par le gouvernement israélien

À ce stade, le projet n'est encore qu'hypothétique. Faire émerger des ruines du sud de Gaza une « ville humanitaire » et y regrouper, dans un premier temps, quelque 600 000 Palestiniens. Israël Katz semble y croire. Lundi dernier, le ministre de la Défense de l'État hébreu a chargé son cabinet et l'armée d'esquisser un plan en ce sens, sous l'œil approbateur de Benyamin Netanyahou. Selon les mots d'Israël Katz, les Palestiniens n'auraient aucun droit de quitter l'enclave de Rafah, hormis s'ils souhaitent se rendre à l'étranger. Dans un entretien accordé ce lundi au Guardian , Ehud Olmert s'insurge contre cette perspective. « C'est un camp de concentration, je suis désolé », cingle celui qui fût Premier ministre d'Israël de 2006 à 2009 - et emprisonné plus d'un an pour corruption 2015. L'homme de 79 ans, issus des rangs de la droite, va même plus loin dans les colonnes du quotidien britannique : « Si les Palestiniens venaient être déportés dans la nouvelle ville humanitaire , alors on pourrait dire que cela fait partie d'un nettoyage ethnique ». « Cela n'est pas le cas pour l'instant », tempère-t-il, tout en ajoutant que cela serait « l'inévitable interprétation » de toute tentative de mettre sur pied un camp massant des centaines de milliers de personnes. Pour l'ancien Premier ministre israélien, Israël commet d'ores et déjà des crimes de guerre dans la bande de Gaze. La construction d'un tel camp constituerait alors une nouvelle étape dans l'escalade du gouvernement de Benyamin Netanyahou. Voilà plusieurs semaines qu'Ehud Olmert tire la sonnette d'alarme dans les médias internationaux. Le Monde , L'Express , France Inter , The Financial Times … Par le biais d'interviews ou de tribunes, l'ancien homme d'État pointe directement le leader du Likoud. Ce dernier « n'agit pas pour l'intérêt supérieur de la nation mais pour sa propre survie politique. Tout autre argument est un écran de fumée », soutient par exemple Ehud Olmert. Membres incontournables de la coalition au pouvoir, les ministres d'extrême droite Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir sont pour leur part indirectement mis en cause pour la dégradation de la situation en Cisjordanie, où les attaques contre les Palestiniens sont fréquentes. « Il est impossible que les colons puissent opérer de manière si consistante, importante et étendue sans un soutien et une protection apportée par les autorités israéliennes dans les territoires palestiniens », assure Ehud Olmert, décrivant des « ennemis de l'intérieur ». La riposte d'Israël aux attaques terroristes du 7-Octobre, perpétrées par le Hamas, lui semble démesurée et fragilise l'image de l'État hébreu à l'étranger. « Aux États-Unis, il y a de plus en plus d'expressions de haine d'Israël, observe-t-il. On se cache en disant : Ils sont antisémites . Je ne pense pas qu'il n'y ait que des antisémites. Je pense que beaucoup d'entre eux sont anti-Israël à cause de ce qu'ils voient à la télévision et sur les réseaux sociaux. » Et d'ajouter : « C'est douloureux mais c'est une réaction de gens qui disent : Hey, les gars vous avez franchi toutes les lignes possibles et imaginables ». Si les négociations en vue d'un cessez-le-feu, tenues à Doha, patinent, Ehud Olmert dit toujours croire qu'un accord historique peut-être obtenu. C'est dans cette optique qu'il travaille de concert avec Nasser al-Kidwa, ancien ministre palestinien des Affaires étrangères. Donald Trump, lui, s'est montré d'un optimisme à toute épreuve ce lundi, puisqu'il espère que la question de Gaza soit « réglée » dès la semaine prochaine .

Le projet d'une « ville humanitaire » à Gaza comparé à un « camp de concentration » par l'Unrwa
Le projet d'une « ville humanitaire » à Gaza comparé à un « camp de concentration » par l'Unrwa

Le HuffPost France

time13-07-2025

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Le projet d'une « ville humanitaire » à Gaza comparé à un « camp de concentration » par l'Unrwa

INTERNATIONAL - Un « fantasme » des dirigeants israéliens. Une proposition israélienne visant à regrouper l'ensemble de la population de Gaza dans une « ville humanitaire » provoque un tollé, ses détracteurs y voyant une première étape vers le retour d'une administration israélienne dans le petit territoire palestinien. L' Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a comparé cette installation à un « camp de concentration ». Présenté le 7 juillet par le ministre de la Défense, Israël Katz, le plan prévoit l'établissement d'une zone fermée dans le sud de la bande de Gaza en cas de cessez-le-feu de 60 jours avec le Hamas, actuellement en négociation au Qatar. Selon Israël Katz, cette zone accueillerait dans un premier temps quelque 600 000 déplacés originaires du sud de Gaza et comprendrait quatre centres de distribution d'aide humanitaire, gérés par des organisations internationales. À terme, l'ensemble de la population civile de Gaza, soit plus de deux millions de personnes, serait relocalisée dans cette zone. Pas autorisés à quitter la zone Les nouveaux arrivants seraient soumis à un contrôle de sécurité pour assurer qu'ils ne sont pas affiliés au Hamas. Une fois admis, ils ne seraient pas autorisés à quitter la zone. La sécurité serait assurée à distance par l'armée israélienne, selon Israël Katz. Ce projet a déclenché un torrent de critiques, y compris au sein de la direction sécuritaire israélienne. Les médias ont rapporté que le chef d'état-major israélien, le lieutenant-général Eyal Zamir, avait fustigé cette proposition lors d'une réunion du cabinet, arguant qu'elle détournerait l'attention des deux principaux objectifs de la guerre : anéantir le Hamas et obtenir la libération des otages. Le ministre britannique chargé du Moyen-Orient, Hamish Falconer, s'est déclaré « consterné » par le projet : « Le territoire palestinien ne doit pas être réduit. Les civils doivent pouvoir regagner leurs foyers », a-t-il écrit sur X. En Israël, la chaîne de télévision 12 a indiqué que des responsables sécuritaires considéraient ce plan comme une simple « immense ville de tentes » et ont mis en garde contre le risque d'un retour de l'administration militaire israélienne à Gaza. Le ministère palestinien des Affaires étrangères a, lui, réagi dimanche en affirmant que « la prétendue ville humanitaire n'a rien d'humanitaire ». Une telle initiative serait en phase avec les objectifs de longue date des ministres d'extrême droite, Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, partenaires clés de la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Les deux responsables sont favorables à la reconstruction de colonies juives dans la bande de Gaza, dont Israël s'est retiré unilatéralement en 2005. Ce plan pourrait constituer un crime de guerre Le coût estimé du projet - entre 10 et 20 milliards de shekels (environ 2,5 à 5 milliards d'euros) - alimente également la controverse, alors que le pays fait face aux coûts faramineux de la guerre. « Cet argent ne reviendra pas », a écrit dimanche sur X le chef de l'opposition, Yair Lapid. « Netanyahu laisse Smotrich et Ben Gvir s'enfoncer dans leurs délires extrémistes juste pour préserver sa coalition. Plutôt que de prendre l'argent de la classe moyenne, il devrait mettre fin à la guerre et ramener les otages » retenus à Gaza, a-t-il ajouté. Un responsable palestinien au fait des négociations sur un cessez-le-feu a déclaré samedi à l'AFP que le Hamas avait rejeté les propositions israéliennes, les jugeant destinées à « entasser des centaines de milliers de personnes déplacées dans une petite zone à l'ouest de Rafah ». Selon cette source, le Hamas considère cette mesure comme une « préparation à leur déplacement forcé vers l'Égypte ou d'autres pays ». Benjamin Netanyahu et plusieurs de ses ministres ont soutenu ces derniers mois « un départ volontaire des habitants de Gaza ». Le projet suscite également l'inquiétude parmi des juristes. Vendredi, 16 universitaires israéliens spécialisés en droit international ont adressé une lettre à Israël Katz et Eyal Zamir, les avertissant que ce plan pourrait constituer un crime de guerre. Pour Michael Milshtein, ancien officier du renseignement militaire israélien, ce projet est l'un des nombreux « fantasmes » mis en avant par la direction israélienne. « Il semble qu'Israël préfère s'accrocher à toutes sortes d'idées délirantes plutôt que de s'appuyer sur des politiques réalistes », a déclaré à l'AFP Michael Milshtein, qui dirige le programme d'études palestiniennes à l'Université de Tel-Aviv. « Personne n'explique au public israélien quel sera le prix et quelles seront les conséquences d'une réoccupation de Gaza, que ce soit d'un point de vue économique, politique ou sécuritaire. Cela s'annonce extrêmement lourd », ajoute Michael Milshtein.

Un projet de « ville humanitaire » israélien provoque un tollé
Un projet de « ville humanitaire » israélien provoque un tollé

La Presse

time13-07-2025

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Un projet de « ville humanitaire » israélien provoque un tollé

Des Palestiniens inspectent les décombres d'une station-service détruite par une frappe aérienne israélienne à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 12 juillet 2025. (Jérusalem) Une proposition israélienne visant à regrouper l'ensemble de la population de Gaza dans une « ville humanitaire » provoque un tollé, ses détracteurs y voyant une première étape vers le retour d'une administration israélienne dans le petit territoire palestinien. Gianluca PACCHIANI Agence France-Presse Présenté le 7 juillet par le ministre de la Défense, Israël Katz, le plan prévoit l'établissement d'une zone fermée dans le sud de la bande de Gaza en cas de cessez-le-feu de 60 jours avec le Hamas, actuellement en négociation au Qatar. La guerre a été déclenchée par une attaque meurtrière du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023. En représailles, l'armée israélienne a lancé une vaste offensive à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts. Selon M. Katz, cette zone accueillerait dans un premier temps quelque 600 000 déplacés originaires du sud de Gaza et comprendrait quatre centres de distribution d'aide humanitaire, gérés par des organisations internationales. À terme, l'ensemble de la population civile de Gaza, soit plus de deux millions de personnes, serait relocalisée dans cette zone. Les nouveaux arrivants seraient soumis à un contrôle de sécurité pour assurer qu'ils ne sont pas affiliés au Hamas. Une fois admis, ils ne seraient pas autorisés à quitter la zone. La sécurité serait assurée à distance par l'armée israélienne, selon M. Katz. « Camp de concentration » Ce projet a déclenché un torrent de critiques, y compris au sein de la direction sécuritaire israélienne. Les médias ont rapporté que le chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, avait fustigé cette proposition lors d'une réunion du cabinet, arguant qu'elle détournerait l'attention des deux principaux objectifs de la guerre : anéantir le Hamas et obtenir la libération des otages. L'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a comparé cette installation à un « camp de concentration ». Le ministre britannique chargé du Moyen-Orient, Hamish Falconer, s'est déclaré « consterné » par le projet : « Le territoire palestinien ne doit pas être réduit. Les civils doivent pouvoir regagner leurs foyers », a-t-il écrit sur X. En Israël, la chaîne de télévision 12 a indiqué que des responsables sécuritaires considéraient ce plan comme une simple « immense ville de tentes » et ont mis en garde contre le risque d'un retour de l'administration militaire israélienne à Gaza. Une telle initiative serait en phase avec les objectifs de longue date des ministres d'extrême droite, Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, partenaires clés de la coalition du premier ministre Benyamin Nétanyahou. Les deux responsables sont favorables à la reconstruction de colonies juives dans la bande de Gaza, dont Israël s'est retiré unilatéralement en 2005. Le coût estimé du projet – entre 10 et 20 milliards de shekels (environ 4,1 à 8,2 milliards de dollars canadiens) – alimente également la controverse, alors que le pays fait face aux coûts faramineux de la guerre. « Fantasmes » « Cet argent ne reviendra pas », a écrit dimanche sur X le chef de l'opposition, Yair Lapid. « Nétanyahou laisse Smotrich et Ben Gvir s'enfoncer dans leurs délires extrémistes juste pour préserver sa coalition. Plutôt que de prendre l'argent de la classe moyenne, il devrait mettre fin à la guerre et ramener les otages » retenus à Gaza, a-t-il ajouté. Un responsable palestinien au fait des négociations sur un cessez-le-feu a déclaré samedi à l'AFP que le Hamas avait rejeté les propositions israéliennes, les jugeant destinées à « entasser des centaines de milliers de personnes déplacées dans une petite zone à l'ouest de Rafah ». Selon cette source, le Hamas considère cette mesure comme une « préparation à leur déplacement forcé vers l'Égypte ou d'autres pays ». M. Nétanyahou et plusieurs de ses ministres ont soutenu ces derniers mois « un départ volontaire des habitants de Gaza ». Le projet suscite également l'inquiétude parmi des juristes. Vendredi, 16 universitaires israéliens spécialisés en droit international ont adressé une lettre à Israël Katz et Eyal Zamir, les avertissant que ce plan pourrait constituer un crime de guerre. Le ministère palestinien des Affaires étrangères a réagi dimanche en affirmant que « la prétendue ville humanitaire n'a rien d'humanitaire ». Pour Michael Milshtein, ancien officier du renseignement militaire israélien, ce projet est l'un des nombreux « fantasmes » mis en avant par la direction israélienne. « Il semble qu'Israël préfère s'accrocher à toutes sortes d'idées délirantes plutôt que de s'appuyer sur des politiques réalistes », a déclaré à l'AFP M. Milshtein, qui dirige le programme d'études palestiniennes à l'Université de Tel-Aviv. « Personne n'explique au public israélien quel sera le prix et quelles seront les conséquences d'une réoccupation de Gaza, que ce soit d'un point de vue économique, politique ou sécuritaire. Cela s'annonce extrêmement lourd », ajoute M. Milshtein.

Royaume-Uni : près de 60 députés appellent à reconnaître un État palestinien
Royaume-Uni : près de 60 députés appellent à reconnaître un État palestinien

Le Figaro

time12-07-2025

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Royaume-Uni : près de 60 députés appellent à reconnaître un État palestinien

Des députés travaillistes ont écrit une lettre au ministre des Affaires étrangères pour agir après l'annonce d'Israël de vouloir construire une «ville humanitaire» pour l'entièreté de la population gazaouie. Près de 60 députés travaillistes souhaitent que le Royaume-Uni reconnaisse urgemment un État palestinien. Une demande qui fait suite à l'annonce d'Israël de vouloir construire une «ville humanitaire» sur les ruines de Rafah (sud de l'exclave palestinienne). Selon le journal britannique The Guardian, les députés ont écrit ce jeudi à David Lammy, secrétaire d'État aux Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement du Royaume-Uni, pour lui indiquer que Gaza serait en train d'être «nettoyée ethniquement». Ils lui réclament alors de prendre des mesures pour empêcher Israël de mettre en œuvre son plan à Rafah, et de reconnaître le plus vite possible la Palestine comme étant un État. «C'est avec une grande urgence et une grande inquiétude que nous vous écrivons au sujet de l'annonce faite lundi par le ministre israélien de la Défense de son projet de transférer de force tous les civils palestiniens de Gaza vers un camp dans la ville en ruines de Rafah, sans leur permettre de partir», ont écrit les députés. Publicité Avant de poursuivre : «En ne reconnaissant pas [la Palestine] comme un État, nous sapons notre propre politique de solution à deux États et créons l'espoir que le statu quo puisse se poursuivre, et risquons de voir l'effacement et l'annexion effectifs du territoire palestinien.» «Nous sommes déterminés à reconnaître un État palestinien» Un courrier qui fait écho à l'appel d'Emmanuel Macron à une reconnaissance commune de l'État de Palestine par la France et le Royaume-Uni lors de son déplacement à Londres ce jeudi 10 juillet, aux côtés du premier ministre britannique, Keir Starmer. D'après The Guardian, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a affirmé : «Nous sommes déterminés à reconnaître un État palestinien et à le faire au moment où cela aura le plus d'impact en faveur d'un processus de paix.» C'est la deuxième fois ces dernières semaines que des députés travaillistes écrivent au gouvernement pour demander à reconnaître l'État de la Palestine. Une précédente lettre avait été rédigée par des députés, assistants parlementaires et ministres délégués, mais tous avaient signé anonymement.

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